Bon, je n’ose presque pas me présenter tant les portraits de mes compagnons d’infortune sont plus avantageux. Quand je vois leurs descriptifs « beau », « sympa », « câlin » et j’en passe, je me dis que ce n’est même pas la peine que je vous parle de moi. Mais comme un miracle est toujours possible, je vais quand même me lancer. Moi, Aïka, j’ai atterri au refuge après le décès de mon ami humain. Avec lui, j’avais tissé une belle relation mais je n’ai pas été habituée à d’autres contacts. Je suis très indépendante. Je ne recherche pas les caresses, les câlins… En plus, je ne suis plus très jeune. Je rêve d’un panier retraite avec un petit jardin dans une famille patiente, sans jeunes enfants. Des personnes au grand coeur qui ne vont pas trop me demander mais qui souhaitent simplement que je ne finisse pas mes jours derrière les barreaux. Je suis plus à l’aise dans une relation avec certains de mes congénères avec qui je suis en capacité de créer des liens amicaux. Alors, malgré que je sois consciente que j’ai peu de chance d’attirer votre attention, j’ai le souhait que des personnes généreuses jetteront bientôt leur dévolu sur moi…